Urgence et Personne en Situation de Handicap

Comment fait-on lorsque l’on a une urgence dentaire ?

Un seul chirurgien dentiste accessible dans ma commune.

Les autres, étant accessibles se trouvent à plus d’une heure de route.

Il faut pouvoir les contacter (lorsqu’ils répondent au téléphone) qu’ils soient disponibles, pouvoir y aller, avoir un moyen de transport ou prendre un taxi adapté pour fauteuil roulant électrique.

Il n’y en a pas de taxi adapté dans le département.

QUI PAIE ?

Certainement pas l’assurance maladie

Il y a une permanence dentaire le dimanche, mais il faut avoir mal aux dents le jour de permanence du dentiste accessible.

Diminution des personnels soignant et fermetures d’établissements

Lorsqu’on voit que dans certains départements pour avoir un rendez-vous chez un spécialiste (ophtalmologiste, dentiste, dermatologiste, neurologue..), il faut plusieurs mois voire un an pour certains ophtalmologistes), que des services d’urgences sont supprimés ou fermés le week-end et que pour des animaux il y a un service de garde au niveau des vétérinaires, sommes-nous considérés moins que les animaux !!!!

Cela fait plusieurs années que ça dure est rien n’a été fait.

Je n’ai rien contre les animaux, j’ai des chats et un chien et heureusement que ce service de garde existe.

Lorsque nous nous sommes installés (commune de 8 000 hab), il n’y avait aucun problème.

Il y avait plusieurs ophtalmologistes, dermatologistes, un neurologue, des urgences hospitalières, des médecins qui se déplaçaient à domicile, une maternité, un hôpital avec tous les services et des lits de réanimation.

Pratiquement tous le hôpitaux de proximité sont devenu des EHPAD, avec un manque de personnel.

Comment se fait-il que des personnels médicaux ou para-médicaux s’installent dans des appartements non accessibles, avec un désaccord de la copropriété de rendre accessible l’accès (donc dérogation).

Pourquoi n’y a t’il pas une obligation d’accessibilité pour les professionnels de santé sans qu‘il y ai du chantage de certains disant qu’ils vont s’installer ailleurs ou qu’ils se déplaceront à domicile (ce qu’après il ne font souvent pas).

Les représentants d’usagers sont désignés et invités souvent avec peu de pouvoir.

Auparavant il y avait des conseils d’administration « Sécurité Sociale (CPAM, CAF, CARSAT..), centres hospitaliers, … » qui sont devenus des conseils pour surveiller que ce qui a été prévu par le national (budget,…) est bien mis en place.

Les budgets sont imposés avec une baisse chaque année, cela se voit surtout au niveau de l’action sanitaire et sociale, où les demandes ne cessent de croître et les donations de diminuer.

Il en est de même pour les fonds de compensation du handicap ainsi qu’au niveau des heures d’aide humaine données par les MDPH qui ne cessent de diminuer..

Combien de personnes se retrouvent en grande difficulté lorsqu’elles se retrouvent en maladie souvent de longue durée, percevant des indemnités journalières (IJ) ne pouvant couvrir les frais leur permettant la subsistance et si c’est une famille et de plus avec des enfants cela devient catastrophique (impossibilité de régler les factures, le/s crédits, etc..) .

Certaines familles se retrouvent avec un solde négatif et sont contraintes de quémander une aide alimentaire à la CAF, à la CPAM, à la MSA, au CCAS…. pour pouvoir se nourrir et souvent finir au secours populaire, aux restos du cœur, ……

Comme le docteur Martin Luther King, j’avais fait le rêve que la COVID 19 allait permettre de réfléchir à tous ces problèmes pour les améliorer !!!


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